Ces assises sont une promesse faite par le président du CNSP dans son message à la Nation du 19 Août 2023, dans lequel il a annoncé la tenue d’un dialogue national inclusif.
Très attendues par les Nigériens, les Assises Nationales sont convoquées pour les 15, 16, 17, 18 et 19 février prochain à Niamey. 5 jours pour proposer une feuille de route pour la Transition et bien d’autres pistes à même de ramener le pays à une situation sociopolitique et économique normale. Un marathon jamais vécu auparavant !
Enfin, fumée blanche !
Le Ministre nigérien du pétrole, Sahabi Oumarou et sa délégation ont été reçus, ce lundi 10 février 2025 par le Ministre d’Etat algérien de l’énergie des mines et des énergies renouvelables, Mohamed Arkab.
C'est un constat, les partis politiques ont été les parrains pauvres des prochaines Assises nationales. Parce qu'ils ont gardé le silence, parce qu'ils n'ont entrepris aucune agitation, les partis politiques contrairement à toutes les autres composantes nationales se sont fait oublier par les autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Le dimanche 02 février 2025, les partisans de l’ancien Président de la République Mamadou Tandja portaient sur les fonts baptismaux, un Institut dénommé «Institut Tandja Mamadou pour la Paix et le Développement (IMT-PDD) », une sorte de Fondation pour honorer et perpétuer la mémoire du Défunt président. L’événement qui intervient presque 5 ans après la disparition de l’illustre Homme d’Etat s’est déroulé au Grand hôtel de Niamey où les amis, parents et partisans du Président Mamadou Tandja et surtout les anciens du MNSD et de la courte 6ème République se sont retrouvés pour jeter les bases de cette structure. Si l’initiative a été saluée par beaucoup de nigériens qui estiment que le passage de Mamadou Tandja à la tête du Niger mérite d’être célébré et perpétué, il n’en demeure pas moins que dans le contexte actuel de la transition nigérienne, certains commentaires perçoivent la gestation d’un nouveau parti politique ou d’une tribune qui pourrait, avec l’interdiction des activités politiques, prendre le devant en attendant le retour à l’ordre constitutionnel.
Ces derniers temps les débats font rage sur les réseaux sociaux à propos du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la patrie (FSSP). Les échanges portent sur la méthode de mobilisation des fonds, la communication au tour du fonds mais surtout l’utilisation qui en est faite. Dans tous les cas, le recours à ce genre de cagnotte en période de crise n’est pas nouveau au Niger et même ailleurs.
Par décret N°2025-057/P/CNSP du 29 janvier 2025, de nouveaux membres du Bureau de la COLDEFF avaient été nommés. Un Bureau composé de Cinq (5) membres présidé par le Colonel Zennou Moussa Aghali, se condé par le vice-président M. Abdourahamane Chaibou Barouré et dont le Secrétaire Général est M. Saley Moumouni Elhadj Abdou, le 1er Rapporteur, M. Soli Abdoulaye et le 2ème rapporteur, M. El Hadji Sani Kanta Lamine.
Cependant une semaine après sa nomination, le nou veau Bureau de la COLDEFF n’a pas encore pris fonction. Et pour cause, des choses pas catholiques ont été découvertes lors de la passation de service.