Politique

Niger : Première sortie de Tiani dans la zone des « trois frontières »

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Dans une région marquée par les attaques terroristes récurrentes, le Chef de l’État nigérien est allé à la rencontre des forces de défense et des populations. Une première sortie terrain symbolique qui traduit la priorité donnée à la sécurisation de cette zone stratégique aux confins du Mali et du Burkina Faso.

Relations AES-CEDEAO: l’ONU préconise une entente diplomatique

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L’Organisation des Nations Unies a récemment appelé à un dialogue entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette initiative intervient dans un contexte marqué par le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Cédéao, une décision prise en janvier 2024. Ces États dénoncent une organisation influencée par des intérêts étrangers et jugée inefficace face aux défis sécuritaires de la région. En réponse, la Cédéao a maintenu les droits fondamentaux des citoyens de ces pays, notamment la libre circulation des personnes et des biens. Cette situation complexifie les relations entre les deux blocs et suscite des interrogations sur l’avenir de la coopération régionale.

Audit du fichier électoral : Le gouvernement à l'écoute des préoccupations de l'opposition béninoise

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En vue des élections générales prévues en 2026, le Président Patrice TALON a tenu à répondre positivement aux préoccupations soulevées par l’opposition béninoise concernant la légitimité du fichier électoral. Ce mercredi 19 février 2025, le gouvernement de la rupture a officialisé la mise à disposition intégrale d’un montant de 159.436.200 FCFA, nécessaire à la réalisation d’un audit complet du dit fichier, une démarche saluée par tous les acteurs politiques concernés.

Consultations autour de la charte nationale pour La paix et la réconciliation nationale : Les membres du CNT reçus ce matin par la commission Ousmane Issoufi

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Depuis une semaine le Centre international de conférences de Bamako abrite les travaux de consultation pour l’élaboration de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale. Légitimités traditionnelles, institutions de la République, autorités indépendantes, secteur privé, syndicats, responsables politiques, universitaires, organisations de la presse… vont à tour à tour échanger avec les membres de la commission en vue de parfaire le document.

Régime civil régime militaire : Grandeur et malheur d’un continent

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Le 22 septembre 1960 après 105 ans de présence coloniale la France tournait le dos au Soudan français et cela suite à l’éphémère fédération du Mali qui a regroupé le Mali et le Sénégal. Et le discours du tout nouveau président de la République du Mali Modibo Keita a suscité un vent d’espoir. En effet dans des propos au ton martial, le numéro 1 malien de l’époque sous un tonnerre d’applaudissements déclarait : « le nom Mali continuera a raisonné comme un gong sur la conscience de tous ceux qui ont œuvré à l’éclatement de la fédération du Mali ou qui s’en sont réjouis ». Un message clair à l’endroit de la France et de ses suppôts africains qui ont manœuvré en coulisse pour démanteler cet outil d’intégration qui allait servir de rampe de lancement pour les Etats Unis d’Afrique un vœu pieux des grands panafricanistes. Il fallait briser tout rêve qui allait faire du continent africain un concurrent sérieux des anciennes puissances coloniales sur le déclin. Aussi rares sont les dirigeants africains partisans d’une Afrique forte qui échapperont au complot de l’occident. Il faut dire que la race aryenne ne pouvait admettre une Afrique puissante à 15 kms de l’Europe en passant par le droit de Gibraltar.