Dans un communiqué publié lundi 08 juillet 2024, l’ONG Aghirin’man a suggéré aux autorités de transition de faire un audit sur la fermeture de la Cominak ainsi que sur les cinquante (50) ans d’exploitation de l’uranium au Niger. Après avoir brossé un tableau sombre de l’exploitation des ressources minières tant pour le pays que pour les populations locales, l’ONG a aussi plaidé pour l’organisation d’un forum national ou des états généraux sur l’exploitation des ressources minières de notre pays afin d’envisager tous ensemble un avenir minier. En intégralité, le communiqué de l’ONG basée à Arlit et signé par son président Almoustapha Alhacen.
L’Administrateur de l’ex Assemblée Nationale rencontre le personnel administratif et technique de ladite institution
Le nouvel Administrateur de l’ex Assemblée nationale, Colonel Major Idé Abdou Kambé a rencontré, dans la matinée de ce mardi 9 juillet 2024 dans l’Hémicycle de l’Assemblée Nationale de Niamey, l’ensemble du personnel administratif et technique de l’institution.
Cette première rencontre d’échange intervient après une série de visites guidées entreprises par le Colonel Major Idé Abdou Kambé dans les directions, commissions et services rattachés de l’ex Assemblée nationale.
Islam et jeux de hasard : Quelle est la justification religieuse de l’interdiction des jeux de hasard ?
Selon une interprétation générale de l’islam, le jeu de hasard est considéré comme haram, c’est-à-dire interdit. Plusieurs versets coraniques soulignent les principes de modération, de justice et d’évitement des activités qui peuvent causer des préjudices.
Louange à Allah.
Le qimar est interdit parce qu’Allah le Très Haut, le Transcendant qui décide ce qu’Il veut l’a prohibé. A ce propos, Il dit : « O les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Écartez-vous-en, afin que vous réussissiez. Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l’inimitié et la haine, et vous détourner d’invoquer Allah et de la Salâ. Allez- vous donc y mettre fin ? » (Coran, 5 : 90-91).
Quant à la cause de cette interdiction, l’homme raisonnable y décèle de nombreux aspects :
- Les jeux de hasard poussent l’individu à lier son gagne-pain au hasard, à la chance et aux illusions, au lieu de travailler sérieusement, de compter sur la sueur de son front et de respecter les causes légalement établies.
- Les jeux de hasard sont un moyen de détruire les foyers bien animés, de spolier des biens par des détours interdits ; d’appauvrir des familles riches et d’humilier des gens fiers.
- Les jeux de hasard sèment la haine et l’inimitié au sein des joueurs dont les uns spolient les biens des autres parce qu’ils les récupèrent injustement.
- Les jeux de hasard détournent les gens de la prière et du dhikr et inspirent aux joueurs les pires moyens et habitudes.
- Les jeux de hasard constituent une passion pécheresse qui engloutit temps et efforts et habitue les gens à la mollesse et la paresse et paralyse la production dans la nation.
- Les jeux de hasard poussent au crime car le joueur tombé en faillite, utilise pour obtenir de l’argent tous les moyens y compris le vol, l’usurpation, la corruption et le détournement.
- Les jeux de hasard entraînent l’angoisse, provoquent la maladie, détruisent les nerfs, suscitent la jalousie et poussent souvent au crime ou au suicide ou à la folie ou une maladie incurable.
- Les jeux de hasard plongent les joueurs dans les pires pratiques telle que la consommation du vin et de la drogue. L’ambiance qui entoure les jeux est caractérisée par la faiblesse de la lumière, la propagation de la fumée des cigares et un murmure incessant. Les passionnés se faufilent pour accéder aux salles de jeu comme s’ils cherchaient à échapper à la justice. Ils y entrent avec méfiance et hésitation et se rassemblent autour d’une table verte et respirent fébrilement et leurs cœurs fléchis palpitent. Ils sont supposés être des camarades dans le jeu, mais ils sont en réalité des ennemis car chacun guète l’autre et cherche à gagner à son détriment et au détriment de ses enfants.
Le propriétaire de la salle s’évertue à paralyser leur sensation par la diffusion d’une musique suave qui fait rêver, par la sollicitude d’hôtesses complaisantes, par toutes sortes de liqueurs et de tabacs.
On note autour de la table verte maintes manières de tricher et de tromper. Les serveurs, les restaurateurs et les hôtesses dévoilent les cartes d’un joueur à un autre ; ils se livrent à des clins d’œil ou des sifflets pour aider injustement les uns contre les autres et pour établir une sorte d’équilibre apte à garantir la continuité et à en prolonger la durée. Tout le monde perdra en raison du prix qu’ils payent pour les boissons et le tabac, pour les pourboires offerts aux serveurs et aux restaurateurs et pour les pots qu’ils offrent aux filles. Le volume des pertes varie par la suite. Le gagnant qui a remporté toutes ou la plupart des mises conserve en fin de compte peu de ses gains ou rien du tout. Quant au perdant, il a tout perdu. A la fin de la nuit, ils faufilent tous dominés par la tristesse et la honte et les perdants promettent aux gagnants de prendre leur revanche le lendemain. (Ahmad Shalabi, al-hayat al-idjtimaiyya fi al-fikr al-islami, p. 241.)
Que de maisons se sont appauvries à cause des jeux de hasard ! Que de ventres creux ! Que de corps nus ou vêtus de lambeaux ! Que de ménages éclatés ! Que d’emplois perdus parce que l’employé est coupable d’un détournement inspiré par le désir de pratiquer les jeux de hasard ! Que d’hommes ont vendu leur religion et leur honneur à la table des jeux ! Les jeux de hasard détruisent tout, même s’ils visent l’argent. Car ils sont toujours accompagnés de la consommation de vin, de l’usage du tabac, de la présence de mauvais compagnons, d’obscurité, d’ambiguïté, de tricherie, de réprobation, de guet-apens, de détournement et de toutes les mauvaises qualités.
Source : Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid
islamqa.info/fr
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(Direct Niger) : Le mil, le sorgho, le maïs, le niébé et autres céréales se font de plus rares sur les marchés locaux. Cette rareté de ces produits alimentaires de première nécessité est due aux difficultés de ravitaillement du pays avec la fermeture de la frontière nigéro-béninoise et la cherté de ces céréales sur toute l’étendue du territoire national. Le riz qui est une des céréales le plus consommées en ville comme en campagne est devenu presque introuvable et le prix de cette denrée a doublé. D’après les économistes, quand la demande est supérieure à l’offre, il est évident que les denrées rares connaissent une hausse vertigineuse des prix. C’est ce qui est constaté aujourd’hui au Niger.
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