Fait divers : Épouse la journée, maîtresse la nuit...
En voilà une histoire ! Une histoire de fous ; dira-t-on. Pourtant, c’est loin d’en être une. Aucune démence chez les deux principaux protagonistes du présent fait divers.
Il y a sept (7) mois de cela, Maïmouna et Nourou convolaient en justes noces. Ce fut un mariage pas comme les autres. Nourou voulait que le secret soit gardé sur cette union. Son épouse (puisqu’il en possède déjà une) ne devrait en aucune façon être au courant de ce mariage, au risque de tout gâter. Disons qu’il avait peur de la réaction de celle-ci, qu’elle n’en fasse un scandale. Maïmouna avait accepté le deal. L’essentiel pour elle est de se trouver chute, au risque de vieillir et mourir célibataire.
Dans le deal, point de nuit pour elle, afin de ne pas éveiller les soupçons de sa coépouse. Cela s’entend, elle n’a droit à son époux qu’en journée.
Leur mariage marchait à ce rythme jusqu’en mai dernier où Nourou décida de changer la donne. Désormais, il va partager les nuits entre Maïmouna et sa première épouse. A-t-il pu réussir finalement à faire accepter à cette dernière sa seconde vie, c’est-à-dire le fait d’avoir une seconde épouse ? Mais, à son grand étonnement, Maïmouna refuse de l’entendre de cette oreille. Les nuits ne font pas partie de leur contrat de mariage, argue-t-elle. Pour qu’elle accepte le changement des clauses du contrat, il faut un avenant. Autrement dit, Nourou doit payer pour ses passages nocturnes. Prenant cela pour un amusement, il joua le jeu jusqu’à n’en point tenir.
Au bout d’un mois et demi de services nocturnes payants, le voilà, las du jeu malsain de son épouse, réclame son droit. Ce fut toujours le niet de madame qui a gouté au jeu de la maitresse. Alors, dans l’impossibilité de faire revenir Madame à la raison, il fit recours à l’intermédiation de quelques amis qui, eux également, ne sont pas arrivés à la convaincre à lâcher du lest. Elle tient mordicus à ses conditions, arguant que c’est à cette épreuve difficile et humiliante que son époux l’a fait subir pendant six (6) mois durant et qu’il fallait qu’à son tour il paye.
Cependant, cette explication est loin d’être la vraie raison de son comportement. La vérité n’a pas tardé à jaillir. Maïmouna a un visiteur régulier qui n’est autre qu’un de ses voisins du quartier qui prend, la nuit, le relais de l’époux légitime. C’est l’une de ses amies avec laquelle elle est en brouille au sujet d’une affaire de tontine qui va la dénoncer.
Affaire à suivre !
O.K.A.M