Kenya : une usine de fabrication de médicaments en gestation

Écrit par Direct niger. Affichages : 15Publié dans Santé & Education

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La nouvelle infrastructure programmée au Kenya se concentrera sur la production de comprimés et de gélules pour traiter les maladies non transmissibles, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer, ainsi que les maladies infectieuses comme le VIH, le paludisme et la tuberculose.

La Banque africaine d’import-export (Afreximbank), annonce dans un communiqué parvenu ce vendredi à APA, avoir signé avec la société kenyane Med Aditus Pharmaceutical Kenya Limited (Med Aditus) un accord de principe relatif à un mécanisme de préparation de projets en marge de la quatrième édition de la Conférence du Réseau des gouvernements sous-souverains africains (AfSNET) à Kisumu City, au Kenya.

Celui-ci sera déployé pour financer en partie la préparation des études de faisabilité en vue du développement de l’usine de fabrication pharmaceutique de Med Aditus.

D’un coût estimé à 40 millions de dollars, l’infrastructure sera située sur un terrain de 10 acres à Kibos, dans le comté de Kisumu, au Kenya, et aura une capacité de production annuelle de deux milliards de comprimés/gélules.

L’unité spécialisée se concentrera sur la production de comprimés et de gélules pour traiter les maladies non transmissibles, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer, ainsi que les maladies infectieuses telles que le VIH, le paludisme et la tuberculose, sans oublier la production de médicaments ciblant les maladies tropicales négligées, informe le document.

Conçue comme une usine de fabrication pharmaceutique de pointe qui sera conforme aux bonnes pratiques de fabrication actuelles (cGMP), elle déploiera une technologie de fabrication continue intégrée à un système de gestion de la qualité basé sur la blockchain et poursuivra une approche innovante et de pointe pour la production de produits pharmaceutiques, marquant une première en son genre en Afrique, précise le communiqué.

« L’emplacement stratégique du projet à Kisumu, au cœur de la région des Grands Lacs, lui donne accès aux marchés du Kenya, de l’Ouganda, de la Tanzanie, de la RD Congo, du Rwanda, du Burundi et du Soudan du Sud, favorisant ainsi le commerce intra-africain dans le contexte de la Zlecaf », a déclaré Mme Kanayo Awani, vice-présidente exécutive du commerce intra-africain et du développement des exportations, citée par la note.

De son côté, Dr Dhiren Thakker, Directeur Général de Med Aditus, a fait savoir que « l’usine facilitera l’accès à des médicaments abordables de haute qualité pour les citoyens du Kenya, de l’Afrique de l’Est et du continent dans son ensemble. »

Med Aditus Pharmaceuticals Kenya Limited a été créée en tant qu’entité ad hoc pour concevoir, développer, financer, exploiter et entretenir l’usine pharmaceutique sur un terrain obtenu par un accord de concession avec le gouvernement du comté de Kisumu.

Le coût estimé du projet à 40 millions de dollars US comprend 26 millions de dollars US de financement par emprunt et 14 millions de dollars US de financement par actions.

La conférence AfSNET, organisée par Afreximbank, en collaboration avec le gouvernement du comté de Kisumu et les Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique du 25 au 27 novembre, visait à renforcer le rôle des gouvernements sous-souverains dans la promotion du commerce et des investissements intra-africains et la mise en œuvre réussie de l’Accord de libre-échange continental africain.

Le thème de la conférence était « Tirer parti de la Zlecaf pour un commerce et des investissements durables : une voie de développement pour les gouvernements sous-souverains africains ».

La conférence a été officiellement ouverte par le président William Ruto du Kenya en présence du professeur Benedict Oramah, président et président du conseil d’administration d’Afreximbank et a réuni plus de 900 délégués de gouvernements nationaux et sous-souverains de toute l’Afrique.

APA