La Libye et le Tchad signent un accord pour régler la situation des migrants irréguliers
Le ministre libyen de l'Intérieur, Imed Trabelsi, a signé, mercredi, avec son homologue tchadien, Mohamed Mergui, un accord pour régulariser la situation des migrants tchadiens irréguliers présents sur le territoire libyen.
Cet accord a été signé en marge du Forum transméditerranéen sur les migrations, qui s'est tenu dans la capitale libyenne, Tripoli, avec une participation européenne et africaine.
La plateforme officielle "Notre gouvernement" a précisé, dans un communiqué, que l'accord vise à "déterminer les conditions et procédures d'établissement du statut des Tchadiens présents sur le territoire libyen, à travers l'identification et le recensement en coopération entre les deux pays".
"Les Tchadiens qui souhaitent rentrer volontairement bénéficieront d'une assistance logistique et financière de la part des gouvernements libyen et tchadien, et des programmes de réintégration seront développés pour faciliter leur retour et leur réintégration au Tchad", a-t-il ajouté.
Le communiqué a également indiqué qu'"un comité conjoint sera formé pour le suivi et l'évaluation afin de superviser la mise en œuvre de l'accord, et ses réunions auront lieu régulièrement pour évaluer les progrès et développer des solutions à tout problème".
Les travaux du Forum sur les migrations transméditerranéennes ont eu lieu, mercredi, avec la participation des dirigeants européens et africains et des ministres de l'Intérieur de certains pays.
Selon le correspondant d'Anadolu, le Premier ministre du gouvernement d'union nationale libyen, Abdulhamid Dbeibah, a présidé la réunion présidentielle du forum, tandis que le ministre de l'Intérieur désigné, Imed Trabelsi, a présidé les travaux de la réunion des ministres de l'Intérieur du pays. Pays participants.
Le Président du Tchad, Mahamat Idriss Déby, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, le Premier ministre tunisien, Ahmed Hachani, et le Premier ministre maltais, Robert Abella, ont participé à la réunion présidentielle.
''Il est devenu un devoir pour les pays touchés par la migration irrégulière de continuer à développer les secteurs vitaux et économiques afin d'offrir des opportunités d'emploi dans les pays africains qui exportent la migration" a fait savoir mercredi Dbeibah.
Et d'ajouter, "la Libye se trouve entre la pression du rejet européen des migrants et le désir africain d'émigrer".
Il a souligné que "les migrants depuis l'Afrique vers l'Europe empruntent un chemin dangereux et mortel''.
Le forum a été initié par Dbeibah dans le but de réduire les flux migratoires à travers divers moyens, dont le développement en Afrique, le dossier sécuritaire et le contrôle des frontières, sous le slogan "Des solutions pratiques à travers des partenariats stratégiques".
La Libye est un point de départ majeur pour les migrants irréguliers fuyant la guerre et la pauvreté en Afrique et au Moyen-Orient et souhaitant s'installer en Europe.
aa.com.tr/fr/afrique