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JO Paris 2024 : Léna Kandissounon, une franco-béninoise objet de toutes les attentions

Écrit par Direct niger. Affichages : 51Publié dans Culture & Sport

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Démarrée, il y a plus d’une semaine, la 33ème édition des Jeux Olympiques d’été Paris 2024 a amorcé cette semaine sa dernière ligne droite avec les épreuves d’athlétisme et des finales dans certaines disciplines sportives. Le samedi 03 août 2024, grande a été la surprise pour les Béninois de découvrir sur leur écran, l’un de ses enfants, la Franco- Béninoise Léna Kandissounon alignée sur la distance du 800 m de la série 3 des demi-finales où elle a terminé à la 6e place avec un chrono de 2’03’’40 et manque d’être repêchée.

«il y avait une atmosphère de malade dans le stade. Les gens sont bienveillants, ils sont gentils » a-t-elle déclaré à la fin de la course avant d’ajouter : « On aimerait que ces moments durent toute la vie ». Avec la découverte de Léna Kandissounon, on se demande si cette dernière emboitera les pas de l’ancienne spécialiste de 200 m, la Franco-Béninoise Fabienne Feraez qui a choisi de courir pour d’origine pendant quelques années avant de prendre sa retraite.

Qui est Léna Kandissounon ?

Née à Brest en France et grandie en région parisienne, à Aulnay-sous-Bois, l’athlète française de 25 ans incarne la relève sur 800m de son pays qui l’a vu naitre. La spécialiste du 800 m de la France n’était connue il y a quelques années que par des spécialistes de l’athlétisme. La Franco-Béninoise est arrivée très jeune en banlieue nord-est avec ses parents : « Aulnay, c’était parfait pour mon père qui bosse à l’aéroport de Roissy et ma mère qui bosse à Paris » a déclaré cette dernière. A 11 ans, Léna Kandissounon s’est inscrite au Dynamic Aulnay Club (DAC), auquel elle est toujours fidèle : « Je ne m’explique pas trop cette passion pour l’athlé. Chez nous, personne n’en avait jamais fait. Peut-être est-ce parce que petite, je courais tout le temps, dans tous les sens. Et mon père me disait alors pour blaguer : Allez Marie-Jo, vas-y Marie-Jo ! » a-t-elle laissé entendre.

A 20 ans, grâce à une bourse qu’elle a pu décrocher, elle a décidé de s’octroyer une année hors de la France notamment sur le campus de Northridge, en Californie aux États-Unis d’Amérique. « Je voulais juste découvrir une autre culture et tant qu’à faire perfectionner mon anglais » a-t-elle expliqué sur son blog Kandifornia. Tout en étant aux Etats-Unis, la jeune athlète pensait, en 2018, déjà aux JO de 2024 : « Les Jeux 2024, on en parle entre copains du Dynamic Aulnay. On se dit que ce serait génial et en même temps trop bizarre : on pourrait presque y aller en RER B… Ma grand-mère Huguette aussi m’en parle. C’est ma supportrice N°1, elle vient spécialement de Brest me voir sur les compets dès qu’elle le peut, mais elle est très stressée. » a signifié la sprinteuse française.

Faut-il le rappeler la Spécialiste du 800 mètres s’entraînait 12 heures d’entraînement par semaine aux USA, entre un cours de sciences politiques et une initiation à la géologie. Pour son palmarès, elle a remporté les Championnats de France en salle 2021 et a enchaîné avec le titre du 800 mètres des Championnats de France à Albi en juillet 2023. Signalons que l’athlète bretonne ne cache pas toutefois ses liens avec le pays de son père. « Mon père vient du Bénin » a-t- elle écrit sur son blog.

Le Patriote Bénin