À la Une: les espoirs africains aux Jeux olympiques de Paris
Les JO de Paris ne font pas encore les gros titres dans la presse continentale. Il faudra sans doute attendre les premières médailles africaines pour susciter plus d'enthousiasme. Mais on parle tout de même des JO dans Sénéplus, par exemple. Le site d'info sénégalais titre sur « la montée d'adrénaline », « la fièvre monte crescendo à Paris (...) alors qu'une centaine de chefs d’État et de gouvernement devrait assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques sur les bords de la Seine ». « Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye sera aux côtés de son homologue français Emmanuel Macron et d’autres chefs d’État et de gouvernement lors de cette cérémonie », ajoute Sénéplus.
Chance
« Les Africains pourront-ils relever le pari de… Paris 2024 ? » s'interroge, un brin ironique, WakatSera, qui ne table pas sur les chefs d'État pour mettre de l'ambiance : « En dehors des formules diplomatiques et des paroles obséquieuses, qui seront de mise à l’ouverture des Jeux ce vendredi, tout se jouera sur le terrain de la compétition », nous dit le site d'information burkinabé, « les Africains, de plus en plus déterminés à jouer dans la cour des grands, joueront crânement leurs chances, sur tous les terrains ». Mais Wakatsera ne s'illusionne pas pour autant et s'interroge encore : « le sport, bien que faisant appel à un minimum de facteur chance, n’étant point le domaine des miracles, les Africains auront-ils réellement l’opportunité de briller de mille feux ? Rien n’est moins sûr pour les athlètes qui vivent et s’entraînent sur un continent noir, où, en dehors de pays comme le Maroc, l’Égypte, l’Afrique du Sud et l’Algérie, les infrastructures et les techniciens de qualité sont une espèce rare, voire inexistante ».
Balle au pied
Les premiers résultats sont tombés, avant même la cérémonie d'ouverture. Avec en football, « la Guinée qui rate ses débuts aux jeux Olympiques », écrit Aminata. La Guinée battue 2 à 1 par la Nouvelle-Zélande, mercredi. « Un match que l’équipe guinéenne devait gagner pour faire le plein de confiance avant de défier les gros de sa poule, les États-Unis et la France ». « Mais c’est le contraire qui s’est produit pour les hommes de Kaba Diawara, fébriles défensivement et peu efficaces devant les buts adverses », regrette Aminata.
Pionnière
La Guinée encore avec cet article d' Afrik.com sur l'archère Fatoumata Sylla, « une pionnière guinéenne aux JO ». « Avec son parcours exceptionnel, cette jeune femme de 23 ans a pour ambition non seulement de viser la cible avec précision, mais aussi d’inspirer une nouvelle génération de sportives dans son pays d’origine », nous explique Afrik.com qui retrace son parcours : « Fatoumata Sylla a commencé son aventure sportive au stade du 28-Septembre de Conakry. Abandonnant basket et handball, elle s’est concentrée sur le tir à l’arc, une discipline peu pratiquée en Guinée ». « Au-delà de la compétition », ajoute le site d'information africain. « Fatoumata Sylla espère que son parcours ouvrira des portes pour les jeunes filles de Conakry et de toute la Guinée. Elle veut leur montrer qu’avec du travail et de la détermination, elles peuvent atteindre des sommets insoupçonnés ».
RFI