À PROPOS DU PÉTROLE NIGÉRIEN !
UTILE À SAVOIR :
¤ Le Contrat de Partage de Production (CPP), signé en 2008, règlemente toutes les activités de recherche et de production d'hydrocarbures par la CNPC sur le bloc Agadem.
¤ Dans ce CPP, signé en 2008, figure les clauses fiscales validées notamment par le Ministre de Finance d'alors et qui consacrent, in fine, à l'Etat 25,4% de part dans la production. Cette part étant valable pour les 20 000 barils qui vont à la Soraz et les futures productions qui vont à l'export.
¤ Ce CPP, tel que cela est dit dans ses clauses, à une validité de 20 ans extensible à 10 années supplémentaires. Il ne peut être renégocié que par accord-Partie. C'est à dire, pour chacune de ces clauses, il faut que les deux parties acceptent pour y changer une seule virgule.
¤ Donc si depuis 2011, pour les 20 000 barils qui vont à la Soraz et depuis quelques semaines pour les 90 000 barils qui vont à l'export, l'Etat ne gagne que 25,4% de part, c'est parce-que cela est convenu dans le CPP de 2008.
¤ Pour la phase I (Production de 20 000 barils par jour et raffinage à la Soraz), à sa prise de finction en 2011, le President IM a eu néanmoins (Et fort heureusement) à renégocier le coût déclaré de construction de la Raffinerie qui était de 1,2 milliards de dollars US, qu'il a réussit à ramener à 880 millions de dollars, soit une diminution de 26%. Il a aussi obtenu le reechelonnement pour le remboursement de cette dette qui était convenu sur 20 ans (trop long) et qu'il a ramené à 10 ans. Les chinois refusant, logiquement, toute renegociation de la partie fiscale qu'ils ont obtenu en 2008 et qui consacre les 25,4% à l'Etat du Niger.
¤ Pour la phase II, qui est différente de la phase I, le Président IM a négocié pour que les chinois levent le financement, pour la viabilité du projet, pour que le Bénin accepte le transit sur son sol. Il a aussi lever beaucoup d'autres obstacles sur ce nouveau projet de phase II pour, enfin, aboutir à son lancement le 19 septembre 2019 comme cela est indiqué dans cette vidéo.
¤ Ces précisions n'ont pas pour but de créer une perception differenciée des apports des uns et des autres, mais elles ont pour but d'établir une certaines réalité, entamée en 2008, ajustée en 2011-2012 puis complété par des discussions à partir de 2013, discussions ayant aboutis à un nouveau projet à Agadem, avec pour concecration la construction du plus long pipeline en Afrique et le départ de la première cargaison avec le brut du Niger il y a quelques jours de cela.