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Mali/Transition : Levée de la suspension des activités des partis politiques…

Écrit par Direct niger. Affichages : 437Publié dans Internationale

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Niamey, 10 juillet (Direct Niger) : Dans un communiqué rendu publique, ce mercredi 10 juillet 2024, les autorités de la transition Malienne ont autorisé à nouveau les activités des partis politiques et des associations à caractère politique. Elles avaient été suspendues le 10 avril dernier.

Le gouvernement décide de lever la mesure de suspension qui frappait les partis politiques et les activités à caractère politique des associations, dit un communiqué du conseil des ministres, dominé par les militaires qui ont renversé le régime civil dirigé par le défunt Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita (IBK) en 2020, dans un contexte où ce pays est confronté au terrorisme et une crise multidimensionnelle profonde.

En effet, entre mars et avril 2024, les partis politique et des associations protestaient contre le maintien des autorités de la transition militaire à la tête du Mali après l'échéance de mars 2024 à laquelle ils s'étaient engagés à céder le pouvoir d’Etat à des civils après l’organisations des élections générales.

Rappelons que, le Chef de l’Etat Malien, le colonel Assimi Goïta, avait alors décrété en avril dernier la suspension des partis politique et les activités à caractère politique des associations en les accusant de « discussions stériles et de subversion ». Il avait invoqué le danger que les activités des partis faisaient peser sur le dialogue national en cours à l’époque sur l'avenir politique du Mali.

Suite à cette décision des autorités, les principaux partis politiques et plusieurs associations de défenses des droits de l’homme et de la démocratie avaient alors décidé de boycotter les assises de ce dialogue. Tout de même tenu, il s’est tenu avec la participation des soutiens du régime militaire malien. Il a débouché en mai sur des recommandations telles que le ‘’maintien au pouvoir des militaires de deux à cinq ans supplémentaires, ainsi qu’une éventuelle candidature du colonel Assimi Goïta à une future élection présidentielle’’.

Na Inna Moutari, Direct Niger