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Bénin: un jeune poursuivi pour s€xtorsion contre son ex copine

Écrit par Direct niger. Affichages : 51Publié dans Internationale

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La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s’est saisie du cas d’un jeune homme dans la trentaine, accusé de s€xtorsion. L’individu en question a osé menacer de diffuser les vidéos intimes de son ex copine, exigeant en échange la somme de 150 000 FCFA.

Une affaire de s€xtorsion a été jugée par la Cour de répression des infractions économiques et terrorisme (CRIET). Un jeune homme est accusé d’avoir menacé de publier des vidéos intimes de son ancienne petite amie s’il ne recevait pas 150 000 FCFA. Lors de son audience le jeudi 8 août 2024, le prévenu, âgé d’une trentaine d’années, a partiellement avoué les faits.

Selon les informations de Banuto, le prévenu n’a pas nié avoir accepté de l’argent de son ex. Cependant, il a déclaré que la jeune femme lui envoyait volontairement ses vidéos intimes lorsqu’ils étaient en couple. Il a admis avoir reçu 60 000 sur les 150 000 FCFA qu’il a exigé à la jeune femme.

Après l’interrogatoire, le représentant du ministère public a présenté ses réquisitions dans cette affaire. Il a été choqué par les conversations du prévenu avec son ex-petite amie, telles qu’elles ont été extraites de son téléphone. Le ministère public a condamné la façon dont le prévenu a demandé des vidéos à sa « chérie ». Selon les extraits lus par le ministère public, le prévenu a écrit : « Fais-moi une vidéo dans laquelle je vais voir tout ton corps pour… Fais vite ! Ne m’énerve pas… » Le magistrat a qualifié ces messages de trop violents et a estimé qu’un homme « normal » ne devrait pas s’adresser de cette manière à sa partenaire.

Le ministère public a décrit le prévenu comme un « potentiel violeur », affirmant qu’avec son attitude, il pourrait commettre des viols. Le substitut du procureur a requis la détention préventive du jeune homme et suggéré une peine de cinq ans de prison ferme ainsi qu’une amende d’un million.

Le prévenu n’a pas bénéficié d’une plaidoirie et n’a pas demandé les services d’un avocat pour assurer sa défense. Le verdict concernant la peine demandée par le ministère public est reporté au 21 novembre 2024.

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