Politique : L’étoile brillante de l’ancien président Issoufou Mahamadou !
Lao Tseu, sage chinois, contemporain du célèbre philosophe Confucius disait ‘’si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger ? Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre’’.
A quelques mètres des bords du fleuve Niger où il tient sa résidence, l’ancien président Issoufou Mahamadou perpétue cette belle leçon de vie. Quel « cadavre » n’a-t-il pas encore aperçu flotter ? Celui de cette société civile si vile ou des ces ingrats qui lui doivent pourtant tout ? En état de putréfaction, la première catégorie ne tardera à surgir à la surface de l’eau et de subir son sort. Et, la seconde catégorie qui a vu le jour au lendemain des événements du 26 juillet 2023 joue, en ce moment, son ‘’baroud d’honneur’’ pour ne pas dire les derniers instants de son déshonneur.
Depuis 2014 où la ‘’meute’’ pernicieuse et perfide est lâchée contre Zaki, ce dernier n’a une seule fois levé la tête pour regarder dans sa direction. Certainement parce qu’elle n’en vaut pas la peine. Et parce qu’il avait beaucoup de chantiers à exécuter que de perdre son temps à répondre aux chants des sirènes. Dans le langage courant, on dira, les chiens aboient, la caravane passe !
Au finish, l’ancien président Issoufou Mahamadou aura réussi à renouveler son mandat de 5 ans, déjouant tous les pronostics d’oiseaux de mauvais augure, terminant ainsi ses 10 années à la tête du pays avec, à son actif, deux palmarès à jamais gravés dans les annales de l’histoire du Niger : celui d’avoir réalisé la première alternance démocratique civile du pays et décroché le précieux et prestigieux prix M.O Ibrahim pour la Démocratie et la gouvernance.
Nul ne peut aller contre la volonté de Dieu, affirme un adage populaire de chez nous. La France aura beau trouvé en l’ancien président Issoufou Mahamadou son parfait bouc émissaire pour dissimuler l’échec de sa politique africaine au Sahel et de ses barbouses surpris par les événements de juillet 2023, le temps a fini par dévoiler la vérité que si son successeur s’en est allé par la petite porte, ce qu’il était écrit quelque part dans les cieux qu’il en sera ainsi. Quid des charges des scénarios rocambolesques fabriqués avec chacun ses détails sarcastiques ? Des contes à dormir debout !
Cette parenthèse malheureuse désormais derrière nous, le domicile d’Issoufou Mahamadou commence à se remplir à nouveau. Se succèdent chaque semaine, des visiteurs locaux et des délégations étrangères ou de passage à Niamey, chacun lui vouant sa déférence pour le rôle qui fit le sien dans la vie de cette Nation. Rassembler pour mieux bâtir le Niger, voilà ce qu’a été le principe sacro-saint de la gouvernance Zaki. Une opposition réduite à sa plus simple expression, une majorité renforcée, ce fut là son empreinte politique. Plutôt son péché, selon les ‘’tonneaux vides’’. C’est pourtant de la finesse politique.
Tenez ! Ces récentes sorties rayonnantes du ‘’lion de Dandadji’’ immortalisées aux domiciles des ses camarades politiques qui viennent de recouvrer la liberté ne passent pas inaperçues sur la toile. Issoufou ! Daga Allah ne ! (C’est la bénédiction de Dieu !) ; scandent ses partisans pour faire maigrir davantage les jaloux.
Oumar Sanda