Au-delà du règlement l’affaire dite Seyni Amadou et Canal 3 Niger, la nécessité de revisiter les rapports Gouvernement/Médias privés

Écrit par Direct niger. Affichages : 43Publié dans Société

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Tout est bien qui finit bien ! Le tollé général soulevé par les organisations socioprofessionnelles des médias nigériens fortement soutenues à l’international dans l’affaire dite Seyni Amadou et Canal 3 Niger vient de tomber.

Le Ministre de la Communication, des postes et de l’Economie Numérique M. Sidi Mohamed Raliou, auteur de la décision de retrait de la carte de presse de Seyni Amadou pour trois mois et de suspension d’un mois pour Canal 3 Niger, a annoncé la levée de ses mesures dures prises à la suite de la production et de diffusion d’un élément télé controversé intitulé « Baromètre du Gouvernement ». ‘’Il faut l’en féliciter’’, Dixit Ismael Salaou, ancien conseiller du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) qui avait dénoncé l’arrêté du Ministre Raliou qui, selon lui, était sévère et comportait des insuffisances règlementaires.


Deux enseignements sont à tirer de cette affaire qui vient d’être clôturée en beauté. C’est, tout d’abord, l’unanimité de la condamnation, fait rare d’une corporation totalement divisée depuis plusieurs années. Puis, la levée des mesures, à l’initiative de l’autorité décisionnelle, sans que cela ne donne lieu à des tiraillements. Ensuite, elle a permis de relancer le débat sur la nécessité de l’implication des médias privés dans les luttes engagées par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) pour la conquête de la souveraineté.


A ce niveau, à savoir le niveau de l’implication des médias privés dans la couverture médiatique et la communication du Gouvernement, en cette ère de transition, il est regrettable de constater qu’elle laisse à désirer. Alors même que ceux sont pleinement engagés dans ce combat. Une rencontre entre le CNSP et le monde des médias s’avère donc nécessaire. La communication autour des chocs du moment ne peut se gagner sans les médias privés.


Souleymane Salha

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