Les assises nationales tenues du 15 au 19 février 2025 ont été l’occasion pour les nigériens de découvrir le vrai visage d’une société civile qui a été accusée par le régime de la Renaissance d’être ‘’une société civile putschiste’’. L’histoire a, en effet, donné raison à ceux qui se méfiaient de ces organisations qui s’abritaient derrière le combat citoyen durant plus de 10 ans pour déstabiliser les institutions de la République. Elles sont aujourd’hui à visage découvert. Les marches et meetings que ces structures dites de la société civile avaient voulu organiser au temps de la renaissance n’avaient d’autre but que de semer le désordre et installer la chienlit ou pour tout dire renverser le régime en place.

On a beaucoup reproché aux autorités municipales et communales sous la renaissance de refuser des autorisations de manifestations à ces organisations qu’elles soupçonnaient d’être porteuse d’agenda de déstabilisation.

Aujourd’hui on découvre tant au cours des débats sur les assises nationales que dans les conclusions, que ces autorités avaient raison. Des organisations bien connues n’avaient en réalité d’autres desseins que de démolir l’édifice démocratique afin de se réaliser dans la plus grande confusion.

Les acteurs de cette visée démoniaque se sont illustrés au cours des assises en manœuvrant pour l’enterrement de la démocratie et les partis politiques, principaux animateurs de la vie politique.

Ils ont pu influencer les assises nationales à prendre la grave décision de dissoudre tous les partis politiques nigériens, le temps dit-on de revoir la charte des partis politiques pour réduire la vie politique à deux ou cinq partis tout au plus.

Mais en réalité, cette société civile putschiste qui s’est toujours illustrées dans des intrigues et des insurrections à la recherche d’une légitimité de la rue n surfant sur les conjectures a toujours caressé le rêve de prendre les rênes du pouvoir.

C’est donc sans surprise qu’elle a profité de l’occasion en or que présentent les assises nationales de la refondation pour donner un coup de massue à la classe politique, confirmant ainsi les velléités putschistes qui l’ont toujours animées.

Adoum Boulkassoum, La Roue de l'Histoire Info