Processus de révision des textes électoraux : Campagne d’intoxication ou déficit d’informations ?
Ces derniers temps les débats politiques sont dominés par le processus de révision des textes électoraux, notamment les projets de code électoral, de la charte des partis politiques et de financement des partis politiques. L’aspect qui focalise le plus les débats est lié aux frais électoraux qui sont versés au trésor public en
période électorale par tous les candidats ou les partis politiques en compétition. Il s’agit là des textes hautement importants pour la vie des partis politiques et la bonne marche de la démocratie au Niger. Ce qui peut justifier l’intérêt que suscite ce processus de révision de ces textes de la part de l’opinion publique et de certains acteurs politiques ou de la société civile. Toutefois, si certains acteurs situent les débats dans cette logique liée à l’importance de ces différents textes, il n’en demeure pas moins que d’autres intervenants entretiennent visiblement une campagne d’intoxication sur la réflexion en cours. Pourtant, l’exercice n’a rien de nouveau. Les textes de loi sont dynamiques et sont susceptibles d’être révisés et améliorés à tout moment. Du reste, les partis politiques sont habitués à cette routine parce que depuis la création du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) tout texte à caractère politique ou électoral passe par la sanction dudit organe.