Politique

Niger : Le Ministre de l'Intérieur met en garde contre les ONG liées à des groupes terroristes

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Dans une interview exclusive diffusée samedi soir à la télévision nationale, le général Mohamed Toumba, ministre nigérien de l'Intérieur et de la Sécurité publique, a souligné l'existence de liens entre de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) et des groupes terroristes opérant sur le territoire national.

Incarcération de l’ancien ministre du pétrole : Barké rattrapé par les affaires

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Le samedi 18 janvier 2025, l’on apprenait brusquement que l’ancien ministre du pétrole Mahaman Moustapha Barké a été déposé à la prison civile de de Filingué. Congédié en catimini du gouvernement un samedi du mois d’août 2024 à 13 heures, de la façon la plus singulière et spectaculaire, Barké est désormais entre les mains de la justice. Quelques jours après son incarcération, on en sait un peu plus sur les soupçons qui pèsent sur lui. Rien que des sombres affaires dont il se plaisait à accuser l’ancien régime…

Niger/Evaluation des Lettres de Mission des Ministres : Examen de passage pour les membres du Gouvernement...

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Dix-huit (18) mois après la prise du pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), l’heure est visiblement au bilan. C’est ce que laisse croire ce défilé des membres du Gouvernement devant le Président du CNSP, le Général Abdourahamane Tiani. Plusieurs membres du gouvernement ont passé une sorte d’examen de passage devant le Chef de l’Etat, la semaine dernière, pour présenter le bilan de leur gestion depuis qu’ils ont joui de la confiance des nouvelles autorités nigériennes.

Niger/Lutte contre l’insécurité : Les FDS plus que jamais sur le qui-vive

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On assiste ces derniers jours à une recrudescence des attaques des groupes armés terroristes, notamment dans la zone des trois frontières. Pas moins de trois assauts ont été opérés ces derniers jours dans la région de Téra où grâce à la vigilance et à la prompte réaction des Forces de Défense et de Sécurité, les dégâts ont été limités. Un autre assaut des groupes armés non étatiques à Muntséka dans le département de Konni visant le pipeline a été fortement réprimé par les FDS qui ont neutralisé pratiquement tous les assaillants. Ces attaques sur les populations civiles et leurs biens et visant des positions des forces de défense et de sécurité se déroulent sur fond d’une propagande monstrueuse et mensongère sur les réseaux sociaux tendant à amplifier les bilans et même à imaginer des attaques. Des bilans fallacieux démentis par l’état-major des armées qui appelle à la vigilance et à la collaboration avec les FDS et surtout d’éviter de relayer des informations provenant des canaux douteux dans le cadre de la sécurisation du pays.

CEDEAO : Six mois de plus pour éviter la fracture avec l’AES

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Lors de son 66? sommet, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a abordé les défis sécuritaires, politiques et socio-économiques freinant l’intégration régionale. Ils ont décidé d’accorder un délai de 6 mois à l’AES pour éviter la fracture. Avec l’engagement renouvelé du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour faciliter leur réintégration.

Prochain sommet de la CEDEAO : Et si les pays de l’AES posaient leurs conditions de retour à la CEDEAO ?

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Le sommet des Chefs d’État de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest se tiendra le 15 décembre prochain à Abuja au Nigeria. L’une des questions cruciales à aborder au cours de ces assises est d’entériner l’acte de retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la communauté. Décision douloureuse qui partagent les Chefs d’État et les populations des États membres, totalement embarrassés de voir s’éclater une organisation vieille de 49 ans. A quelques jours de cet ultime sommet, presque toutes les tentatives de médiation ont échoué, les pays de l’AES restant hermétiquement sur leur position de retrait. Pour autant toutes les portes ne sont pas fermées. Une réconciliation est possible pour sauver l’organisation qui a fait ses preuves et qui demeure aujourd’hui une référence en matière de réussite d’intégration régionale. L’abandon du protocole additionnel source de toutes les tensions et revenir à la version originelle de la CEDEAO, celle des pères fondateurs, semble être une option pour la réconciliation et que pourraient poser les pays de l’AES pour sauver les meubles.