Trump/Poutine : L’idylle qui fait chier l’Europe
Chaque jour que Dieu fait, un pas vers la paix dans le conflit russo ukrainien. Sur cette terre, le mérite revient au président américain Donald Trump. Comme souligné dans son agenda de ce mardi 18 mars, toute chose qu’il a d’ailleurs publiquement révélé, il a en effet échangé avec le président russe Vladimir Poutine. Et, contrairement à l’attente des européens dont les médias pariaient, il y a encore quelques heures, sur un fiasco, le Maitre du Kremlin a écouté le One man show de la Maison Blanche et cela dans le bon sens.
Le dirigeant russe marque ainsi son accord pour une trêve de 30 jours. Pas de bombardements, au cours de cette période, promet-il, mais à conditions que s’arrête l’armement de l’Ukraine. C’est là un renvoi de six mètres du Maitre du Kremlin aux dirigeants de l’Europe et de Royaume Uni.
En acceptant la main tendue de Donald Trump, Vladimir Poutine vient de marquer à nouveau un but contre Emmanuel Macron et ses ‘’coéquipiers’’. Cela fait deux à zéro en l’espace de moins d’une semaine si l’on comptabilise, l’attaque surprise des forces spéciales de l’armée de Vladimir Poutine via un tunnel de gazoduc sur 15 kilomètres des positions ukrainiennes dans la région russe de Koursk ayant mis en débandade les hommes de Volodymyr Zelenski.
Aussi, replace-t-il le Président-Milliardaire au centre de la diplomatie internationale. Poutine a compris qu’un Trump en position de force et confiance dans le rôle du principal négociateur, nul besoin pour lui de faire beaucoup de bruit. Le Président américain le fera à sa place avec ses piques à même de troubler le sommeil d’Emmanuel Macron.
Trump/Poutine, l’idylle qui fait chier l’Europe. Vraisemblablement ce couple s’est entendu pour partager le scalp de Volodymyr Zelenski. Des nouvelles conquêtes territoriales pour Poutine pour ainsi dire de ses annexions en Ukraine, des terres rares ukrainiennes à vils prix pour Trump et des lamentations pour l’Europe, voilà ce qui se dessine à l’horizon de la guerre russo-ukrainienne. En attendant que Xi Jinping ne vienne s’ajouter aux deux pour jouer également sa partition sur Taiwan. Sur cette même lancée, il faut noter qu’aussitôt son baluchon posé à la Maison Blanche, le Dirigeant américain avait jeté son dévolu sur le Groenland, le Canada et la Bande de Gaza. L’appétit territorial des grands de ce monde, quand tu les tiens !
Oumarou Kané