Le 21 mai s’est clôturé le sommet du G7 à Hiroshima. Au cours de ce sommet, le G7 dirigé par les Etats-Unis a fait du battage sans scrupule autour des questions liées à la Chine et s’ingère grossièrement dans les affaires intérieures de la Chine. Dans les déclarations conjointes, le G7 a souligné la « réduction des risques » dans leurs relations avec la Chine et la réduction de la dépendance à l’égard de la Chine pour les principales chaînes d’approvisionnement. Le 31 mai, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré à la presse, à l’issue de la réunion ministérielle du Conseil du commerce et de la technologie entre les États-Unis et l’Union européenne, que s’agissant de la Chine, les États-Unis et l’Union européenne ne recherchaient pas la confrontation, la guerre froide ou le découplage, mais qu’ils se concentraient sur la « réduction des risques ». Dans le contexte actuel caractérisé par la crise prolongée en Ukraine, la faible reprise de l’économie mondiale et la montée des tensions dans la région, l’Occident dont les Etats-Unis à la tête ne cherche pas à promouvoir la solidarité et la coopération internationales, mais se passionne pour inventer des mensonges contre la Chine. Ce que la Chine représente au monde, ce sont des opportunités plutôt que des crises, la coopération plutôt que la confrontation, la stabilité plutôt que la fluctuation et l’assurance plutôt que des risques. Se découpler de la Chine sous prétexte de la « réduction des risques », c’est renoncer aux opportunités, à la coopération, à la stabilité et au développement.